Escargot de Bourgogne (Helix pomatia) et escargot turc (Helix lucorum): apprendre à les distinguer ! 94


La situation climatique que nous connaissons avec des printemps particulièrement pluvieux se prête parfaitement à l’exercice que nous vous proposons: apprendre à distinguer deux escargots l’un étant une espèce indigène, l’escargot de Bourgogne (Helix pomatia) et l’autre une espèce exotique, l’escargot turc (Helix lucorum).

Capture d'escargots de Bourgogne pour comptage.

Élémentaire de les distinguer me direz vous ? Pas si simple car les deux espèces ont à l’âge adulte une taille comparable, des aires de répartitions géographiques qui se chevauchent dans plusieurs pays d’Europe, co-habitent désormais dans de nombreuses régions françaises et enfin s’accouplent de façon comparable par accolement de la sole pédieuse.

L’escargot de Bourgogne (Helix pomatia)

L’escargot de Bourgogne est une espèce indigène de Bourgogne notamment. En l’an 1900, une pétition signée par 500 marchands d’escargot fut présentée au conseil municipal de Paris pour obtenir un plus grand emplacement aux Halles Centrales où il s’en vendait plus de 1 200 000 kg par an ! Dijon était alors un des principaux centres d’expédition: une maison dijonnaise vendait à elle seule environ 3 000 000 de spécimens par an ?

Escargot de Bourgogne (Helix pomatia)

A l’âge adulte, on le reconnait grâce à sa très grande coquille globuleuse, épaisse, ocre à blanc crème avec des stries d’accroissement, d’une taille de 40 mm de hauteur et de 41 mm de diamètre.

Cette espèce fait l’objet d’une protection réglementaire nationale sur le territoire français.

L’escargot turc (Helix lucorum)

Introduit en 1883 dans les jardins proches de Lyon, il est resté longtemps cantonné dans ce secteur localisé. Désormais, il est signalé en Haute Provence, dans les Alpes, l’Ariège, l’Aude, le Cantal, le Vaucluse, la Charente maritime, la Côte d’Or et aujourd’hui les Hauts-de Seine.

Escargots turcs (Helix lucorum)

Sa coquille à l’âge adulte mesure 45 mm de hauteur et 35 mm de diamètre. Elle est globuleuse et présente des stries brunes irrégulières. Cette espèce originaire du Sud-Est de l’Europe s’acclimate désormais dans nos régions.

Les deux espèces peuvent-elles se croiser ?

A notre connaissance, il n’a pas été signalé d’observation d’hybrides. Pour savoir si le croisement est effectivement possible, il faudrait réaliser des élevages d’individus isolés de chaque espèce et les mettre en couple au moment de la reproduction comme l’ont fait Monsieur Lucien GOMOT et Madame Annette de VAUFLEURY pour le petit gris (Helix aspersa aspersa) et le gros gris (Helix aspersa maxima)

L’escargot turc est-il une menace pour l’escargot de Bourgogne ?

Il semble que la réponse soit négative mais la situation mérite surveillance car l’espèce exotique gagne peu à peu l’ensemble du territoire national métropolitain. Mais comment ? A ce sujet il serait intéressant de connaître par analyse de l’ADN mitochondrial, les parentés génétiques de cette espèce qu’on hésite toujours encore à qualifier d’invasive. Rien n’indique qu’il ne s’agisse pas d’adaptation de cette espèce au cours du temps, peut être favorisée par l’évolution climatique.

Il semble aussi que l’escargot dispose d’une capacité de franchissement d’obstacles verticaux supérieure à celle de l’escargot de Bourgogne observations fréquentes de spécimens montants très haut le long de murs verticaux d’immeubles)

Il serait également intéressant de suivre la répartition et le comportement de ces deux espèces qui co-habitent désormais dans bien des régions françaises: choix alimentaires et compétition, cycle d’activité, reproduction.

Nous invitons naturellement tout internaute à alimenter cet article par tout commentaire ou observation.

Cet article est rédigé sur la base d’une contribution conjointe de Madame Annette de VAUFLEURY (annette.devaufleury@univ-fcomte.fr) du laboratoire de Chrono-environnement de l’Université de Franche Comté à Besançon et de Monsieur Lucien GOMOT, Président de l’Association de Sauvegarde de l’Escargot de Bourgogne et de Promotion de l’Escargot Fermier (ASEBPEF), également membre de Forestiers du Monde®. Nous tenons ici à les remercier.

 Une première réponse ministérielle

Les commentaires reçus sur notre site suite à la publication de cet article nous ont conforté dans l’idée que le sujet de l’expansion de l’espèce exotique Helix lucorum méritait d’interpeller l’Etat officiellement. Vous trouverez ici le courrier du ministère de l’Ecologie daté du 27 juillet 2015 reçu ce jour. Affaire à suivre donc…


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94 commentaires sur “Escargot de Bourgogne (Helix pomatia) et escargot turc (Helix lucorum): apprendre à les distinguer !

  • Lilian Leonard

    Bonjour,
    J’aimerais avoir des précisions sur cet élément « Désormais, il est signalé en Haute Provence, dans les Alpes, l’Ariège, l’Aude, le Cantal, le Vaucluse, la Charente maritime et aujourd’hui la Côte d’Or. »
    Avez- vous des sources pour ces informations? Des publications ou autres?

    Cordialement

    Lilian LEONARD
    Chargé de mission – Malacologie
    Service du Patrimoine Naturel du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris
    e-mail: lilian76280@gmail.com

    • Jean Noel CABASSY Auteur de l’article

      Lilian, bonjour,
      Merci pour l’intérêt porté à notre publication sur le sujet. L’article a été rédigé il y a déjà quelques années (2009, 2010 ?) sur notre précédent site Internet. De mémoire, les informations avancées proviennent d’une synthèse des données recueillies par lectures croisées de différents articles sur Internet puis d’observations réalisées à l’occasion de déplacements privés des membres bénévoles de Forestiers du Monde® comme ce fut notamment le cas pour la Côte d’Or (siège fondateur de Forestiers du Monde®). C’est d’ailleurs à l’occasion d’observation de cette espèce en Côte d’Or que l’idée de faire un article sur le sujet avait germé.
      Notre ambition est qu’une campagne nationale annuelle d’observation de ce mollusque soit engagée sous l’égide du MNHN. Il nous parait relativement simple de demander à ce que les services forestiers procèdent à tout signalement d’observation de cette espèce exotique afin de savoir déjà comment elle progresse et à quel rythme. Reste ensuite à étudier son impact sur la flore locale et vis à vis de l’espèce Helix pomatia. Dernière donnée: nous avons observé la grande capacité de ce mollusque exotique à monter très haut sur des murs verticaux et donc à franchir des obstacles (comme en ville par exemple au sein de laquelle il semble se plaire) contrairement à notre escargot de Bourgogne plutôt forestier.
      Bref, une fois encore, c’est un vrai sujet d’étude. Forestiers du Monde® reste naturellement prête à contribuer dans la mesure de ses moyens à toute étude sur ce sujet.
      Salutations forestières citoyennes.

      Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

    • Antoine

      Bonjour,
      j’habite une petite ville en Ariège à 550 mètres d’altitude .Ma maison se trouve sur un terrain de 2000 m2 avec un bois à une centaine de mètres. Quand je rentre de mon travail de nuit à 4h du matin, il me plait de voir les escargots et autres petits animaux.
      Je peux vous confirmer que les hélix lucorum sont très nombreux en Ariège mais les hélix pomatia n’ont pas pour autant disparus. Après la pluie ,en l’espace d’une heure ,je peux facilement croiser 6 à 700 escargots .Je ne mets aucun produit chimique dans mon jardin.
      J’ai constaté que les 2 espèces cohabitent parfaitement, je les vois parfois manger sur la même tige d’oignon ou sur la même feuille de salade.
      Il y a deux nuits de celà, J’ai trouvé un hélix turc légèrement enfoncé dans la terre mouillé,je l’ai soulevé croyant qu’il était mort ( je n’ai jamais trouvé de coquille de H.lucorum vide) et en fait, il avait creusé un trou et était en train de déposer ses oeufs tout blancs.( 28 Aout 2020)
      Pour vous donner un ordre d’idée , je dirai que pour 100 escargots, je vais trouver 87 escargots de Bourgogne ( Hélix pomatia ) , 10 Turcs ( Hélix lucorum) et 3 escargots des bois ( jaunes et noirs )

  • Sadaillan Robert

    J’ai observé des escargots turcs il y a plus de 20 ans à Cavaillon dans le vaucluse ( ils étaient sur des branches d’oliviers),j’en ai depuis dans mon jardin où ils prolifèrent beaucoup.

    R. Sadaillan

    • Jean Noel CABASSY Auteur de l’article

      Robert, Bonsoir,

      Merci pour votre commentaire qui confirme la présence de l’espèce Helix lucorum dans le Vaucluse. Il faudrait aussi connaître la position officielle de l’Etat français sur le sujet. Que faire en sa présence ?
      Nous allons adresser une demande officielle et nous publierons la réponse sur notre site.

      Salutations forestières citoyennes.

      Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

    • Jean Noel CABASSY Auteur de l’article

      Bonsoir et merci pour votre signalement. Des données nous sont régulièrement adressées tendant à démontrer que l’espèce est désormais présente dans de nombreuses régions françaises métropolitaines.
      Salutations forestières citoyennes.

      Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • Armelle ROPERT

    Bonjour,
    Cet escargot turc est arrivé en île de France. Je l’ai aperçu dans un jardin à St Michel sur Orge ( 91). J’en ai vu trois il y a trois jours et ce matin en rendant visite au propriétaire du jardin j’en ai encore vu deux.
    Je ne connaissais pas cet escargot avant de tomber sur votre site ce matin.

      • Mira bernard

        Bonjour,
        Je suis dans les alpes de haute provence 04700 .
        Mon jardin et tous les jardins sont envahis de ces bestioles turc je penses…ils saccagent les jardins et creusent des galeries ce qui crée des denivellements spectaculaires ….les limacons blanc de l’époque ont complètement disparu …
        A priori ils n’ont pas de prédateurs….sont ils au moins comestible ????
        B.mira le 31 mai 2023

    • Sonya Bricout

      Bonjours Je me permets de vous mettre ce messages acheté escargots Lucorum moyens 6 douzaines
      Fait comme dit sur sachets 10mn au four frémissant mais les escargots été séché vraiment pas bon en est fait 4 douzaines
      Mais les autres ne les ferait pas j ai le numéro et bon jusque 11/11/2023 très déçue croyant faire une bonne entrée
      Dans l attente je vous remercie d avance
      M Bricout

    • Jean-Noël CABASSY

      Potter, Bonjour,
      Vous avez raison. En fait, nous ne sommes pas en mesure d’indiquer la cause de cette introduction mais on peut légitimement penser que les échanges commerciaux internationaux, les voyages internationaux avec leurs lots d’espèces locales rapportées en souvenir voire encore des expérimentations pour développer des élevages commerciaux sont autant d’hypothèses qui mériteraient d’être étudiées. Sans doute des analyses génétiques seraient elles précieuses sur ce sujet mais nous doutons qu’elles soient en jour engagées.
      Salutations forestières citoyennes.

      Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

      • Ghislaine Ayata

        Bonjour ,
        L’espèce a probablement pu être propagée par des volatiles. Il s’avère en effet que les escargots (petits) échappent à la digestion chez certains oiseaux. Les déjections de ces derniers pourraient donc être des vecteurs de leur présence sur de nouveaux territoires.
        Ghislaine Ayata

    • Denis

      Bonjour, j’habite dans le haut Var (Barjols) et je constate la présence de spécimens d’helix lucorum dans mon jardin depuis quelques années. Ils sont actuellement au nombre de 15 spécimens sur 200metres carré environ, leur coquille fait environ 45mm de diamètre, ils se cachent volontiers dans les murs en pierre sèche et dans les buissons de genêts. D’après ce que j’ai pu apprendre auprès des voisins, ils ont été apportés volontairement par certains d’entre eux depuis les Alpes et le Vaucluse. J’en ai d’ailleurs moi-même trouvé au pieds du mont Ventoux, les spécimens vu la bas était de taille exceptionnellement grande (diamètre de coquille 60mm environ).

      • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

        Denis Bonjour. Merci pour votre message. Nous espérons que notre article aura été utile pour confirmer l’identification et l’expansion de cette espèce. Merci également pour votre vigilance citoyenne en matière de biodiversité. On peut penser que nombre de citoyens confondent Helix lucorum (Espèce Exotique Envahissante) avec Helix pomatia et pensent aider à la recolonisation d’Helix pomatia en le déplaçant volontairement. En réalité, ils contribuent à l’expansion d’une EEE ! En fait, il faudrait adopter en milieu naturel la seule consigne de ne jamais rien ramasser ( hormis les déchets naturellement !). Ou bien alors s’assurer qu’on dispose des connaissances élémentaires en écologie et savoir contribuer à la destruction des EEE dans les règles !
        Et à l’occasion de vos futures promenades en forêt, concentrez vous aussi sur les jeunes frênes afin de tenter de rechercher ou bien les chenilles du Damier du frêne ou bien les soies des nids vides. L’exercice est plus difficile. Vous trouverez toutes les informations relatives à ce papillon forestier protégé en voie de disparition dans l’article consacré à cette espèce. On reste en contact ? Nous pouvons poursuivre ces échanges si vous le souhaitez sur l’adresse Forestiers-du-Monde.France@sfr.fr Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®.

  • Diane

    j’ai pu en observer plusieurs cette année dans les hauts de seine, à Châtillon et à Montrouge. Ils se distinguent par leur grande taille et le contraste des bandes claires sur leurs coquilles. Ceux que j’ai vu avaient le corps marron, ce qui les différencie aussi des autres escargots dont le corps tire sur le gris/vert.

  • Laurent Londeix

    Bonjour,
    Merci pour cet article qui apporte des informations intéressantes sur ces deux espèces, H. pomatia et H. lucorum, mais me laisse totalement sur ma faim concernant ce qu’il annonce : «apprendre à les distinguer». Les descriptions sont très sommaires et entrecoupées de considérations historico-économiques (intéressantes, certes) qui gagneraient à être détachées de la partie description.
    Là où je reste sur ma faim, c’est qu’il n’y a pas de comparaison. Or dans les zones où les deux espèces cohabitent, il m’est apparu difficile d’attribuer certains spécimens à l’une où à l’autre de ces espèces. J’ai constaté que la plupart des individus de H. lucorum ont le pied sombre, alors que celui des « Bourgognes » ont le pied clair. Est-ce un réel critère distinctif ? Certains spécimens ont un pied clair et une coquille de couleur intermédiaire entre les « Turcs » et les « Bourgognes ». A quelle espèce les attribuer ? Est-ce des hybrides ?
    Ces constatations sont récentes (mai 2019), faites dans les Alpes-de-Haute-Provence.
    D’avance merci si vous pouvez m’éclairer sur ces points.
    Cordialement,

    • CABASSY

      Mr Laurent LONDEIX, Bonjour. Tout d’abord, merci pour votre contribution et vos réactions. En fait la comparaison est assez simple et il suffit d’en avoir vu un de chaque espèce pour les distinguer facilement ensuite.
      La coquille de l’escargot de Bourgogne (helix pomatia) est de couleur uniforme et se situe entre les couleurs ocre et blanc crème. Cette uniformité de couleur est déjà suffisante pour le distinguer de l’escargot turc (helix lucorum) dont la coquille présente des stries brunes. Sa coquille n’est donc pas de couleur uniforme et tend vers le brun. Je vous propose de nous écrire à l’adresse suivante: Forestiers-du-Monde.France@sfr.fr et nous vous adresserons quelques clichés supplémentaires pour les distinguer. Vous pouvez aussi nous adresser vos clichés et nous vous répondrons !
      Salutations forestières citoyennes.

      Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

        • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

          M. LEGUEVAQUES, Bonjour. Merci pour votre courriel que nous découvrons tardivement.Nous notons votre observation. Savez vous si l’escargot de Bourgogne est observé dans les alentours ? L’idée est de vérifier la présence ou non sur les mêmes sites d’observation des deux espèces simultanément. On reste en contact si vous le voulez bien. Bonne fête du nouvel an ! Salutations forestières citoyennes; Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • Allano

    Nous habitons les Alpes de Haute Provence et je vous signale que nous avons beaucoup de gros escargots turcs (hélix lucorum) .
    Nous venons d’avoir la pluie et je viens d’en ramasser environ 50 . J’essaie de préserver mes tomates mais les tiges des œillets d’inde ainsi que les fleurs sont totalement mangées.

  • senard

    Bonjour,
    De passage sur la commune de Montignac-le-Coq dans le 16 à la limite de la Dordogne j’ai aperçut cet escargot qui est en nombre prés de a mairie de cette commune.Enfant je ramassait des Bourgognes et je me suis posé des questions sur cet escargot différent. D’où mes recherches sur internet et la découverte de votre site.

    Cordialement

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Madame, bonsoir,
      Merci pour votre signalement. L’intérêt de notre article était de permettre à des citoyens de trouver quelques réponses et le cas échéant contribuer à l’estimation de la propagation de cette espèce sur le territoire national français métropolitain.
      Salutations forestières citoyennes.

      Jean-Noël CABASSY
      Forestiers du Monde® – France

  • Etienne

    Une invasions dans mon jardin… Plus de 300 ramassé par ans. En quiche, beurre persillé, ou même du caviar d’escargots tout y passe…
    Malheureusement les bourgogne on disparu. Surtout dans les régions urbaine, il mange certaine choses que les bourgognes ne mange pas et sont beaucoup plus résistant au engrais pesticides ou autres….
    Et je pense avoir des hybrides ou une espèces voisine.
    Je suis de dijon et malheureusement les bourgogne ce font rares. Même après réintroduction ils disparaissent je pense plutôt a la polution que une concurrence

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Etienne, Bonjour. Tout d’abord merci pour votre message et l’information. Les expériences conduites par chacun de nous pourraient un jour prochain peut-être permettre l’émergence d’une méthode ou une technique pour limiter les populations d’Helix lucorum dont la prolifération est surprenante. Personnellement, dans mon jardin au sein duquel tout traitement chimique est proscrit depuis plus de 10 ans, j’observe une faible population d’escargots de Bourgogne que je tente de favoriser en facilitant la reproduction par rapprochement de spécimens. Il faut aussi garder présent à l’esprit que les escargots turcs sont particulièrement visibles, capables de franchir des obstacles verticaux sans difficulté et les escargots de Bourgogne beaucoup plus discrets. Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde® – France

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Mireille, Bonjour. Merci pour votre message. Nous espérons que notre article aura été utile pour confirmer l’identification et l’expansion de cette espèce. Merci également pour votre vigilance citoyenne en matière de biodiversité. Et à l’occasion de vos futures promenades en forêt, concentrez vous aussi sur les jeunes frênes afin de tenter de rechercher ou bien les chenilles du Damier du frêne ou bien les soies des nids vides. L’exercice est plus difficile. Vous trouverez toutes les informations relatives à ce papillon forestier protégé en voie de disparition dans l’article consacré à cette espèce. On reste en contact ? Nous pouvons poursuivre ces échanges si vous le souhaitez sur l’adresse Forestiers-du-Monde.France@sfr.fr Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®.

  • Briand

    Bonjour à toutes et à tous . Mr Cabassy .
    Nous sommes proprietaires d un pavillon a vanves depuis 11 ans . Notre jardin a toujours compté plusieurs dizaines de specimens d Helix Lucorum , que je pensais jusqu’à aujourd’hui etre des escargots de Bourgogne.
    Ils sont donc présents à Vanves (92) depuis au moins 12 ans .
    Cordialement

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      M. Benoit BRIAND, Bonjour. Merci pour votre message. Il confirme ce que nous pensions, à savoir que la confusion entre les deux espèces aura favorisé l’expansion d’Helix lucorum. Désormais vous savez quoi faire et si l’occasion se présente pourquoi ne pas tenter la consommation d’Helix lucorum ? Il reste plusieurs points à élucider au sujet de cette expansion. Croisez vous toujours Helix pomatia dans votre jardin au regard de la population d’Helix lucorum ? Il faudrait désormais tenter d’agir en faveur d’Helix pomatia en expérimentant le rapprochement d’adultes afin d’assurer les rencontres en mesure d’assurer une reproduction sexuée. Et si qui sait si cette population de mollusques ne finira pas par attirer un hérisson femelle et ses petits ! Il faudrait aussi tenter d’observer si les hérissons consomment Helix lucorum. D’autres internautes sensibles à ce sujet pourraient peut-être contribuer à ce sujet et apporter une réponse ou des éléments de réponse. Nous pouvons poursuivre ces échanges si vous le souhaitez sur l’adresse Forestiers-du-Monde.France@sfr.fr Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®.

      • Frédéric Vivien

        Bonjour

        Nous habitons, dans la ville de Lyon, une maison avec un jardin abritant une population que j’estime à 200 Helix lucorum. Aucune plante dont ces escargots sont friands, comme les lupins, n’a le temps de pousser dans notre jardin. Quelle ne fut pas notre joie, il y a quelques années, quand une portée de hérisson s’est installée dans notre jardin et dans les deux jardins qui l’encadrent. Cette série de trois jardins est un cul-de-sac dont il est très difficile de s’échapper pour un hérisson, les terrains de ces jardins ayant un niveau historique 2m plus bas que les rues environnantes. Il y a eu jusqu’à 6 hérissons simultanément, mais tous ont disparu, la plupart étant a priori morts de faim (sorties de plus en plus tôt dans la journée, etc.). La première année, vu leur comportement, nous avons dû leur fournir un complément alimentaire (et nous avons surveillé leur prise de poids !), afin qu’ils aient une chance d’être assez gros pour pouvoir survivre à l’hiver. Nous n’avons plus de hérissons dans notre jardin, mais la colonie d’Helix lucorum est aussi importante qu’avant, et je n’ai jamais eu l’impression qu’elle avait sensiblement régressée. Mon impression est que les hérissons ne mangent pas Helix lucorum, tout du moins les hérissons lyonnais…

        • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

          M. Frédéric VIVIEN, Bonjour. Nous vous remercions pour votre commentaire. Nous partageons votre constat de non ou faible consommation d’Helix lucorum par le hérisson d’Europe ce qui pourrait expliquer la prolifération de cette espèce d’escargot envahissante. En effet, une espèce devient envahissante dès lors qu’elle n’a pas ou plus de prédateur naturel. Nous avions fait ce constat alors qu’une famille de hérisson d’Europe était installée au siège de Forestiers du Monde® sur Dijon. Cette espèce d’escargot semble particulièrement prolifique dans nos campagnes. Savez vous si elle peut être consommée auquel cas, la prédation humaine pourrait se substituer à l’absence de prédation par les hérissons d’Europe, au moins pour les jardins domestiques. Qu’en pensez vous ? Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • Sans Jean-Charles

    Chez moi en soule vallée du pays basque dans le 64 on ne voit plus que des turcs. Gamins je n en avais jamais vu. Que des petits gris.
    Mais maintenant olus de petits gris seulement des gros, très gros escargots turcs. Ou un croisement!

      • Ghislaine Ayata

        Bonjour,
        J’espère que votre canal d’information est toujours d’actualité.
        J’ai observé une bonne centaine d’escargots turc sur des branches d’arbustes au mont Valérien dans les Hauts-de-Seine. Les spécimens étaient composés d’autant d’adultes que de petits. Ils étaient accrochés au sommet comme des ventouses.

        • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

          Madame Ghislaine AYATA Bonjour. Merci pour votre message. Et ce n’est pas une bonne nouvelle ! Nous suivons et répondons à tous les commentaires et observations qui nous sont adressés par les citoyennes et citoyens attentifs à la protection de l’environnement et désireux d’agir. Nous espérons que notre article aura été utile pour confirmer l’identification et l’expansion de cette espèce. Merci également pour votre vigilance citoyenne en matière de biodiversité. On peut penser que nombre de citoyens confondent Helix lucorum (Espèce Exotique Envahissante) avec Helix pomatia et pensent aider à la recolonisation d’Helix pomatia en le déplaçant volontairement. En réalité, ils contribuent à l’expansion d’une EEE ! En fait, il faudrait adopter en milieu naturel la seule consigne de ne jamais rien ramasser ( hormis les déchets naturellement !). Ou bien alors s’assurer qu’on dispose des connaissances élémentaires en écologie et savoir contribuer à la destruction des EEE dans les règles ! Nous allons citer le département des Hauts-de-Seine dans la longue liste des départements au sien desquels l’espèce Helix lucorum est désormais présente.
          Et à l’occasion de vos futures promenades en forêt, concentrez vous aussi sur les jeunes frênes afin de tenter de rechercher ou bien les chenilles du Damier du frêne ou bien les soies des nids vides. L’exercice est plus difficile. Vous trouverez toutes les informations relatives à ce papillon forestier protégé en voie de disparition dans l’article consacré à cette espèce. On reste en contact ? Nous pouvons poursuivre ces échanges si vous le souhaitez sur l’adresse Forestiers-du-Monde.France@sfr.fr Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®.

  • Quintin

    Bonjour, je viens d’emménager à Rueil Malmaison, dans une maison avec jardin, dans ce dernier prolifèrent des escargots énormes que j’ai tout de suite pris pour des des Bourgognes. À la lecture de votre article il semblerait que ce soit plutôt des hélix lucorum. Il sont magnifiques ! Voilà mon témoignage. Rueil Malmaison le 03/07/2020
    Sophie Quintin

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Mme Sophie QUINTIN, Bonjour. Merci pour votre message et votre témoignage. Bien souvent, la taille fait que l’on confond Helix lucorum avec Helix pomatia. Avez vous observé des escargots de Bourgogne malgré la présence d’helix lucorum ? Car le vrai sujet est de savoir si les deux espèces peuvent se développer simultanément ou si helix lucorum occupe l’habitat naturel de l’escargot de Bourgogne; le risque de la prolifération de l’escargot turc est bien la disparition de l’escargot de Bourgogne. N’hésitez pas à nos tenir informés de vos observations. Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

      • Mathieu Schwartz

        Bonjour,
        J’habite à Colombes dans les Hauts de Seine. Depuis quelques années je ramasse (et je cuisine) une fois par an une cinquantaine d’escargots dans mon jardin. Cette année il y en avait vraiment beaucoup alors j’avais l’idée d’en transporter quelques uns en Bourgogne chez ma mère où l’on n’en trouve guère pour tenter d’y implanter une colonie. J’étais en effet persuadé d’avoir à faire à d’authentiques escargots de bourgogne (helix pomatia). Or je découvre ce site et je pense qu’il n’y a pas d’erreur possible, ce sont bien des helix lucorum à qui j’ai à faire (j’ai des photos si vous voulez). Et je pense qu’il n’y a aucun hélix pomatia parmi eux. D’où deux questions :

        – Est ce que les règles sont les mêmes pour les hélix lucorum (je fais bien attention chaque année à respecter les dates de ramassage et la taille autorisée) ? Est-ce qu’il est opportun de les transporter dans une autre région (je suppose que non) ? Merci de vos réponses

        • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

          M. Mathieu SCHWARTZ, Bonjour. Merci pour votre message. En effet, impossible de confondre les deux espèces une fois qu’on a bien conscience qu’il existe deux espèces dont les spécimens à taille adulte sont pratiquement similaires. La règlementation relative au ramassage et à la cession à titre gratuit ou onéreux (arrêté du 24 avril 1979) ne concerne pas Helix lucorum ou escargot turc. Vous pouvez ( devez !) les ramasser et les cuisiner car c’est l’une des meilleures solutions de lutter contre l’expansion de ces populations; car à ce jour, impossible de dire si cette espèce se développe au détriment d’Helix pomatia. Mais s’agissant de deux escargots, on peut imaginer que si l’une se développe sans prédation, cela prive l’autre de ressources alimentaires. Quant au transport d’Helix lucorum vous avez compris que ce n’est pas du tout opportun s’agissant d’une espèce non autochtone et dont la prolifération ne fait l’objet d’aucune enquête nationale ou européenne ( à notre connaissance). A ce sujet, nous invitons tout internaute qui disposerait d’informations à bien vouloir les partager avec nous ! Accepteriez vous de partager votre recette pour les cuisiner afin que chacun puisse s’il le souhaite faire œuvre utile et contribuer ainsi utilement à limiter l’expansion d’Helix lucorum ? En vous remerciant encore, Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

          • Mathieu Schwartz

            Bonjour et merci de votre réponse. Je ne vais donc pas les transporter et je serai sans doute un peu moins rigoureux sur les dates de ramassage puisque la réglementation ne les concerne pas.
            S’agissant de la cuisine, je n’ai pas de recettes spécifiques. Je vais chercher sur internet. Le plus classique se sont les fameux escargots persil/ail/beurre mais j’ai déjà aussi tenté avec succès les différentes recettes de tourte aux escargots (aux épinards, à la tomate) qui sont beaucoup mieux acceptés par ceux qui sont rebutés par l’idée de manger des escargots.
            Le plus délicat est de les préparer. N’étant guère adepte de la méthode traditionnelle qui consiste à les faire baver dans le sel ou le vinaigre, j’utilise une méthode « moins cruelle  » trouver sur internet sur le lien ci-dessous :
            http://www.heliciculture.net/preparation-cuisine/preparation/47-preparation-de-base
            Bonne journée !
            Mathieu Schwartz

  • Danielle

    Bonjour
    J’habite en Charente et depuis 4 ou 5 ans j’ai observé d’énormes escargots dans mon entourage. Je pensais que c’était des escargots de Bourgogne avant d’avoir lu plusieurs informations sur Internet. Mais ils correspondent à l’escargot Turc. Par contre il y en a qui sont blancs et aussi gros, sont ils de la même espèce ?

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Madame, Monsieur, bonjour. Merci pour votre courriel et votre intérêt pour ces deux espèces. Désormais, vous savez distinguer Helix lucorum et Helix pomatia. Helix pomatia présente une coquille uniformément beige mais ce beige peut varier et lorsque l’escargot est mort, la coquille devient toute blanche. Accepteriez vous de nous adresser un cliché de l’escargot blanc aussi gros dont vous parlez à l’adresse Forestiers-du-Monde.France@sfr.fr afin que nous puissions vous répondre avec certitude ? Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde® – France

  • marie MARTIN

    Bonjour,
    j’habite Saint-Etienne dans la Loire et je viens de trouver après la pluie un escargot turc dans notre très petit jardin c’est la deuxième fois que je trouve escargot turc (ce n’est pas le même le premier individu avait eu un accident de coquille celle-ci était abîmée (cicatrisation en creux )). Que faut-il en faire ?
    Cordialement

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Madame Marie MARTIN, bonjour. Nous répondons très (trop) tardivement à votre message et vous présentons nos excuses; Nous vous remercions tout d’abord pour celui ci. Ensuite, il faut savoir que l’escargot turc est à ce jour une espèce invasive qui colonise rapidement. Nous nous inquiétons car en corollaire nous observons que les populations d’escargots de Bourgogne faiblissent. Bref, le sujet mériterait d’être sérieusement étudié mais à notre connaissance, aucun programme scientifique n’étudie ces deux populations et les relations qu’elles entretiennent. Aussi, à ce stade et pour tenter de limiter la prolifération d’hélix lucorum, nous ne pouvons que suggérer (au mieux ! ) de l’inscrire à votre menu si vous savez comment le cuisiner. Nous profitons de cette réponse trop tardive de fin d’année 2021 pour vous souhaiter une bonne nouvelle année 2022 ! Salutations forestières citoyennes. Jean-Noêl CABASSY Forestiers du Monde®.

  • Raul

    Bonjour à tous,
    Votre site est superbe.
    Mon fils vient d’acheter une maison à Rueil Malmaison je n’ai jamais vu cela , il est envahit par des escargots énorme.
    Moi qui les aime…cuisiner, je ne les mangerai pas tellement ils sont gros. Par contre avec ma petite fille de 5 ans, nous nous amusons beaucoup avec eux. nous faisons très attention de ne pas les écraser car lorsqu’il pleut la pelouse est envahie.
    Ma question est, comment sont-ils arrivés là et comment les reconnaître et surtout est- ce propre de les avoir chez soi…… Dehors car ma petite fille aime jouer avec eux.
    merci.
    cordialement.
    Françoise

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Françoise, Bonjour. Merci pour votre message et votre commentaire. En fait, nul ne sait avec certitude comment ils sont arrivés là. Il est vrai que l’idéal serait de les cuisiner car ils sont particulièrement envahissants et il est fort probable qu’ils épuisent les ressources alimentaires disponibles pour les autres espèces autochtones d’escargots. Nous n’avons aucune information quant à une éventuelle toxicité à l’occasion d’une manipulation par des mains d’enfants. Protéger la biodiversité locale veut parfois dire qu’il faut lutter contre l’envahissement par les espèces invasives exotiques. Bon courage ! Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®.

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Madame Christiane MAYEUR. Bonjour et merci pour votre message. Vous ne précisez pas à quelle espèce appartiennent les 3 spécimens observés.Pouvez vous préciser ? Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • Monique Mérelle

    Bonjours, j’habite en banlieue dijonnaise.
    J’ai cru que la coquille de l’escargot de bourgogne avait foncé, puis j’ai envisagé l’idée qu’il s’était croisé avec le petit gris. Et là, aujourd’hui, je viens de comprendre que j’ai à faire à l’escargot turc (Hélix Lucorum).
    J’en ai vu un l’an passé et je me suis étonnée de la couleur… Aujourd’hui j’en ai ramassé 15 sur un chemin long de 20m près de chez moi. J’ai trouvé qu’il y en avait beaucoup. Dans le tas, j’avais aussi 2 petit gris, mais pas un seul escargot de Bourgogne.
    Mon mari qui randonne beaucoup (20 km autour de Dijon et dans la partie vallonnée à l’ouest), n’a pas vu d’escargots turcs dans les bois et les près, mais toujours nos bons vieux escargots de bourgogne.
    Voila, en espérant que nos remarques vous seront utiles….

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Madame Monique MERELLE Bonjour. Merci tout d’abord pour votre courriel et nous vous présentons nos excuses pour notre réponse tardive. Nous savions que l’espèce Helix lucorum ou escargot turc était bien présente en Côte d’Or. Cette espèce colonise rapidement car elle présente par observations empiriques comparées des caractéristiques de franchissement que nous estimons supérieure à celle de l’escargot de Bourgogne. Par ailleurs, impossible de savoir si elle est vraiment prédatée par la faune locale, ce qui pourrait expliquer sa colonisation rapide. Trop nombreuses sont encore les confusions avec l’escargot de Bourgogne, d’où notre article qui suscite un intérêt croissant. L’ONGE Forestiers du Monde® fut probablement l’une des toutes premières associations de protection de la nature à se saisir de ce sujet.Nous recherchons des témoignages de personnes qui le cuisineraient au même titre que l’escargot de Bourgogne. En effet, ce pourrait être une façon pertinente de tenter de limiter la population que nous pensons en croissance au regard du nombre de signalements. Recevez l’expression de nos salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • HERNANDEZ

    Bonjour,
    J’ai une quinzaine d’escargots turcs dans mon jardin (fleurs et potager) situé dans le nord du Gard. Cela fait 4 à 5 ans que j’en trouve, mais il me semble qu’ils prolifèrent. J’essaie de les cantonner dans une zone de plantes qui résistent à l’appétit de ces escargots. Mais ce matin, j’en ai trouvé au milieu de mes fraisiers, qui semblait être sur le point de pondre….
    C’est en faisant des recherches pour savoir s’il s’agissait d’une race invasive que j’ai découvert votre site.
    En attendant, ma Petite-Fille aime peindre ceux que je trouve la coquille vide.

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Madame, Monsieur, Bonjour. Merci tout d’abord pour votre courriel qui confirme la présence de l’espèce Helix lucorum ou escargot turc dans le département du Gard.
      Cette espèce colonise rapidement car elle présente par observations empiriques comparées des caractéristiques de franchissement que nous estimons supérieure à celle de l’escargot de Bourgogne. Par ailleurs, impossible de savoir si elle est vraiment prédatée par la faune locale, ce qui pourrait expliquer sa colonisation rapide. Trop nombreuses sont encore les confusions avec l’escargot de Bourgogne, d’où notre article qui suscite un intérêt croissant. L’ONGE Forestiers du Monde® fut probablement l’une des toutes premières associations de protection de la nature à se saisir de ce sujet. Votre expérience prouve qu’il est impossible de cantonner de tels spécimens.Le vrai sujet est de mesurer l’impact de cette colonisation sur les espèces de mollusques autochtones et donc le risque d’érosion de la biodiversité locale. Nous recherchons des témoignages de personnes qui le cuisineraient comme se consomme l’escargot de Bourgogne. Recevez l’expression de nos salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • Bernard MICKAEL

    Bonjour,
    Au sud de la Marne et ce pour la première année, nous trouvons des escargots  » turcs  » qui, à l’âge adulte sont quasi le double de ceux de Bourgogne ( je ne suis pas de Marseille ). Sauf erreur, personne n’a évoqué la chair de ces bestioles. Contrairement aux Bourgogne, la chair est noire ou au moins gris foncé et nous nous posons la question de savoir s’ils sont comestibles et sans risques pour la santé. On doit avouer que la taille est impressionnante et on ne se voit pas offrir à nos invités des escargots très foncés et qui auront de la  » mâche  ». Si quelqu’un très connaisseur peut nous aider, cela nous évitera de les jeter car c’est ce que nous faisons pour le moment. Merci et bonne journée à tous.

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Monsieur Bernard MICKAEL. Bonjour. Merci tout d’abord pour votre courriel qui confirme la présence d’Helix lucorum ou escargot turc dans le département de la marne. Cette espèce colonise rapidement car elle présente par observations empiriques comparées des caractéristiques de franchissement que nous estimons supérieure à celle de l’escargot de Bourgogne. Par ailleurs, impossible de savoir si elle est vraiment prédatée par la faune locale, ce qui pourrait expliquer sa colonisation rapide. Trop nombreuses sont encore les confusions avec l’escargot de Bourgogne, d’où notre article qui suscite un intérêt croissant. L’ONGE Forestiers du Monde® fut probablement l’une des toutes premières associations de protection de la nature à se saisir de ce sujet. A ce jour, nous ne sommes pas en mesure de vous confirmer que cette espèce est comestible pour l’homme. Tout comme vous, nous sommes preneurs de tout témoignage faisant état d’une consommation humaine avec si possible la recette la plus gouteuse; car les consommer serait encore la façon le plus pertinente pour tenter de limiter sa propagation ou au moins de réduire ses effectifs et maintenir lesdites populations à un seuil très bas. Recevez l’expression de nos salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • Chapuis

    J’habite la commune de Messigny et Vantoux. Jusqu’à aujourd’hui, je croyais avoir des escargots de Bourgogne dans mon jardin et je viens de découvrir que ce sont des turcs !…
    Mon jardin est situé au milieu des champs, je ne comprends pas comment ils sont arrivés jusque là.
    Quelqu’un a une idée ?
    Par contre, ils cohabitent bien avec les les escargots de Bourgogne, mais j’en observe un peu plus, les Bourgogne sont plus discrets.
    Faut-il s’inquiéter ?

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Madame, Monsieur, Bonjour. Merci tout d’abord pour votre courriel. Nous savions que l’espèce Helix lucorum ou escargot turc était bien présente en Côte d’Or. Je ne suis pas surprise qu’elle soit présente dans votre jardin à Messigny et Vantoux. Cette espèce colonise rapidement car elle présente par observations empiriques comparées des caractéristiques de franchissement que nous estimons supérieure à celle de l’escargot de Bourgogne. Par ailleurs, impossible de savoir si elle est vraiment prédatée par la faune locale, ce qui pourrait expliquer sa colonisation rapide. Trop nombreuses sont encore les confusions avec l’escargot de Bourgogne, d’où notre article qui suscite un intérêt croissant. L’ONGE Forestiers du Monde® fut probablement l’une des toutes premières associations de protection de la nature à se saisir de ce sujet. Vous indiquez qu’ils cohabitent bien avec l’escargot de Bourgogne; Pour notre part, sans une étude scientifique sérieuse comparée de l’évolution de ces deux populations sur plusieurs années, il nous semble difficile voire impossible de conforter votre avis. Pourriez vous confirmer l’avoir observée au sein de la réserve naturelle de Val Suzon ? Si tel est le cas, ce qui ne serait pas une surprise, nous pensons suggérer ce sujet d’étude à l’Office National des Forêts, gestionnaire de la réserve naturelle de Val Suzon. Recevez l’expression de nos salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • Marie

    Bonjour, en 2020 j’ai emménagé à Châtenois, en Alsace, à côté de Sélestat. Les escargots turcs sont les seuls que j’aie pu voir dans le jardin !
    Ils adorent les primevères et se cachent dans les buis. Les poules les mangent.
    Merci pour votre article, je les prenais pour des Bourgogne « bizarres ».
    Quand j’étais enfant, on trouvait facilement des Bourgogne dans les vignes, maintenant il n’y a plus que des petits jaunes.

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Marie, bonjour. Merci pour votre message ! Voila une première nouvelle: les poules les consomment ! Ils ont donc au moins un prédateur mais les poules ne sont pas des espèces sauvages et la prédation sera donc très limitée. Nous espérons qu’un internaute finira par confirmer la prédation pour une espèce de notre faune sauvage autochtone comme par exemple le hérisson d’Europe (Eurinaceus europaeus. Poursuivons nos observations citoyennes ! Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • Regis Boulanger

    Bonjour
    Helix lucorum et maintenant présent dans le département de l’Oise (60) Précisément à Compiègne, une petite colonie dans le jardin d’un pavillon au moins depuis 2 ans mais surement plus, ils apprécient un carré de fraisier et le coin compost , très actif par temps de pluie mais sinon plutôt discret
    l’espèce à été confirmée par un spécialiste et un papier est en cours pour paraitre dans une revue spécialisée
    cordialement

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      M. Régis BOULANGER. Bonjour. merci pour cette information. nous sommes naturellement intéressés par le nom de ce spécialiste et sa communication à paraître. Nous étions en 2015 sans doute l’une des toutes premières sinon la première association de protection de la nature à attirer l’attention sur l’expansion de cette espèce et demandions alors aux citoyens de nous signaler leurs découvertes après leur avoir appris à le distinguer car confondu avec l’escargot de Bourgogne vu la taille ! Nous espérons toujours qu’un projet de recherche soit engagée. Dans l’attente de cette communication, recevez l’expression de nos salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®. Adresse courriel: Forestiers-du-Monde.France@sfr.fr

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      M. le Président, bonjour. Nous découvrons votre contribution à l’occasion du traitement des courriels indésirables qui polluent notre site Internet. merci donc pour ce signalement. Ce n’est jamais une bonne nouvelle que de trouver un spécimen d’helix lucorum. Votre association, au regard sa spécialité, pourrait-elle contribuer à recensement de la colonisation de cer escargot invasif en France ? Qu’en pensez vous ? Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®.

  • Clement

    Bonjour,
    J’ai depuis quelques années, une invasion de ces escargots. Ils sont devenus incontrôlables. Des bassines entières. Une personne sait-elle si les nématodes sont efficaces pour lutter contre cette espèce? ou existe-t-il un autre moyen? Merci!

    PS: Je confirme également que les hérissons ne semblent pas intéressés et qu’on ne voit plus d’escargot de Bourgogne depuis plusieurs années.

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Clément, Bonjour. merci pour votre intérêt pour cet article et votre commentaire qui contribue par l’observation à faire avancer la connaissance de l’écologie de cette espèce invasive. Il est connu qu’une espèce introduite pullule du fait de l’absence de ses prédateurs naturels. Pour ma part, je collecte Helix lucorum le plus possible pour tenter de préserver l’escargot de Bourgogne. Au fil des années, la population baisse sur ma zone de collecte mais pour autant impossible d’affirmer à ce jour après plusieurs années de collecte régulière que l’espèce est localement éradiquée…Le combat est loin d’être gagné ! Courage ! Et qui sait si un internaute naturaliste inventif et très observateur ne trouvera pas d’ici peu un moyen écologique de réduire la population d’Helix lucorum qui semble désormais bien installée. Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Eval, Bonjour. Merci pour votre intérêt pour cet article et votre commentaire. Nous poursuivons le recensement des départements où l’espère Helix Lucorum est désormais présente. Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®.

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Madame Amélie JAILLET, Bonjour. Merci pour votre message. J’ai également souvent observé des spécimens d’Helix lucoruml parfois perchés sur des branches d’un figuier dans notre petit jardin de copropriété. Je pense que cette espèce de mollusque profite de toutes les opportunités verticales pour poursuivre sa prospection de nouveaux territoires. Poursuivons nos observations naturalistes. Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®.

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Olivier, Bonjour. merci pour votre commentaire. Je fais localement sur Dijon le même constat. L’espèce Helix lucorum se développe de façon exponentielle et à ce jour, impossible de savoir si elle fait l’objet d’une prédation naturelle par les prédateurs de l’escargot de Bourgogne. L’espèce Helix lucorum est particulièrement vigoureuse, probablement aussi faute de prédateurs naturels locaux pour réguler sa population. Il nous faut donc être vigilants et surtout observateurs. Il nous faut savoir si nos prédateurs locaux s’attaquent à cette espèce ou la délaissent faute de la connaitre. En partageant nos observations respectives, nous pourrions établir une connaissance empirique et ainsi proposer des actions efficaces pour préserver la diversité locale de nos mollusques autochtones. Salutations forestières citoyennes; Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Maryline, Bonjour. Merci pour votre commentaire. J’ai déjà découvert localement sur Dijon de tels spécimens. L’espèce Helix lucorum se développe de façon exponentielle et à ce jour, impossible de savoir si elle fait l’objet d’une prédation naturelle par les prédateurs de l’escargot de Bourgogne. L’espèce Helix lucorum est particulièrement vigoureuse, probablement aussi faute de prédateurs naturels locaux pour réguler sa population. Il nous faut donc être vigilants et surtout observateurs. Il nous faut savoir si nos prédateurs locaux s’attaquent à cette espèce ou la délaissent faute de la connaitre. En partageant nos observations respectives, nous pourrions établir une connaissance empirique et ainsi proposer des actions efficaces pour préserver la diversité locale de nos mollusques autochtones. Salutations forestières citoyennes; Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • Hubert Fourny

    Nous constatons depuis un an un nombre très élevé d’escargots turcs sur les communes de Talant, Hauteville les Dijon, et Ahuy notamment dans les murs en pierres sèches.
    La proportion entre turc et Bourgogne est plutôt dans un rapport de 50 pour 1.
    Il y a 10 ans on en trouvait pas.
    Cela devient une espèce invasive.

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      M. Hubert FOURNY, bonjour. merci pour votre commentaire; Je fais localement sur Dijon le même constat. L’espèce Helix lucorum se développe de façon exponentielle et à ce jour, impossible de savoir si elle fait l’objet d’une prédation naturelle par les prédateurs de l’escargot de Bourgogne. L’espèce Helix lucorum est particulièrement vigoureuse, probablement aussi faute de prédateurs naturels locaux pour réguler sa population. Il nous faut donc être vigilants et surtout observateurs. En partageant nos observations respectives, nous pourrions établir une connaissance empirique et ainsi proposer des actions efficaces pour préserver la diversité locale de nos mollusques autochtones. Salutations forestières citoyennes; Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

    • Sonya Bricout

      Je me permets de vous écrire j ai acheté des escargots Lucorum moyens par 60 fait comme il se doit
      Mais très déçue le beurre frémissement nickel mais l’escargot sèche à l interieur pas du tout appréciable
      J espère que vous comprendrez dans l attente d une réponse je vous remercie d avance

  • Sonya Bricout

    Je me permets de vous écrire j ai acheté des escargots Lucorum moyens par 60 fait comme il se doit
    Mais très déçue le beurre frémissement nickel mais l’escargot sèche à l interieur pas du tout appréciable
    J espère que vous comprendrez dans l attente d une réponse je vous remercie d avance

  • Crestin

    Bonjour, Votre article m’a beaucoup intéressée, car je reviens d’un week-end chez des amis à Sigonce, près de Forcalquier dans les Alpes de Hautes Provence et j’ai été très surprise de découvrir ces énormes escargots turcs, par dizaines, dans le jardin de mes amis. Une promenade dans la campagne alentour a confirmé que ces escargots pullulent absolument partout autour du village. J’habite personnellement dans les Alpilles (St Rémy de Provence) dans les Bouches-du-Rhône, petit massif dont je connais bien les escargots principaux et où je n’ai jamais observé ces escargots turcs.
    Au vu des témoignages, il se répand dans plusieurs régions françaises. Savez-vous si des articles ou études ont été conduits depuis la publication de votre article qui date de 2015 ?
    Merci beaucoup
    M.C.

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Madame Malika CRESTIN. Bonsoir. Merci pour votre courriel. En fait, notre article avait deux objectifs: informer les citoyens sur ce sujet et réunir suffisamment d’observations de terrain pour espérer qu’une étude nationale soit un jour lancée et apporte des préconisations aux gestionnaires d’espaces naturels, aux élus municipaux sans oublier les citoyens. Notre premier objectif est partiellement atteint puisque les citoyens de nombreuses régions, départements ou communes procèdent à des signalements de présence avérée de spécimens d’Helix lucorum. Nous espérons qu’un jour prochain, les données ici collectées seront exploitées, analysées et des conclusions établies. Peut-être aurons nous la chance que quelques spécimens envahissent prochainement un terrain de football pour mobiliser l’opinion et les financements de recherche sur ce sujet dont on voit bien qu’il ne suscite pas, pour le moment, grand intérêt de la part de nos institutions en charge de la protection de la biodiversité. Dans tous les cas, merci pour votre contribution citoyenne à cet inventaire. Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®.

  • DESGROUX Michèle

    Bonjour
    Je viens de lire le sujet sur les escargots turcs. J en ai depuis 3 ans env dans mon jardin.
    Aujourd’hui après un averse, je viens d en ramasser 70. Effectivement, ils montent également sur la façade de ma maison et salissent les murs….hum
    Ces escargots sont-ils comestibles comme les bourgognes ?
    J ai remarqué aussi qu ils s enterraient à moitié quand il ne pleut pas
    Merci pour vos recherches

  • LAURE

    Bonjour, je vis dans le Cher près de Bourges. Dans mon jardin tous les ans je vois des escargots de Bourgogne.En moyenne 2 à 3.J’en vois également dans le quartier chez mes voisins.Que puis-je faire pour les protéger ? J’ai pensé créer un enclos grillagé ?

  • Didier Bétored

    Bonjour,
    habitant le Vaucluse, il y a qqes années j’avais été assez content de trouver un bel et énorme escargot (qualifié à tort de Bourgogne)
    Aujourd’hui, j’en ai des quantité phénoménales et, bien que ça aille à l’encontre de ce que je peux lire, celui-ci semble avoir complètement remplacé le petit gris classique !
    Depuis que je sais qu’il est « invasif », j’ai décidé de tenter une limtation de la population (au moins dans mon jardin)
    Et je cherche des recettes …

  • Guillaume Leclerc

    Bonjour ,

    J’habite en Indre et Loire et j’ai ramassé des gros escargots que je ne connaissais pas sur la commune de Saint-Avertin.
    Je vous confirme donc leur présence en région centre.
    Bien à vous
    Guillaume

  • C. Coupard

    Bonjour,
    Juin 2024, mai très pluvieux, les escargots (turcs?) que je prenais ces 4 dernières années pour des Bourgogne égarés en région parisienne sont très très présents et comme je ne croise plus de hérissons dans mon jardin depuis à peu près autant de temps ( et d’ailleurs est-ce qu’ils s’en nourrissent ?) et qu’ils dévorent tout : doit-on s’en inquiéter ? Peuvent-ils supplanter les autres espèces ? Les petits gris et autres beaucoup plus discrets ? Les oiseaux sont-ils des « prédateurs » de cette espèce ? Merci ! (Sartrouville , Yvelines)

  • Brihaye Marie-Anne

    Bonsoir, ce soir pour la première fois nous découvrons dans notre jardin (Clermont-Ferrand) une grande quantité d’escargots qui semble être l’escargot turc. C’est assez impressionnant il y en a beaucoup…. Cela fait pense à une invasion après beaucoup pluie. 🐌🐌🐌🐌🐌

  • Gendry Cedric f

    Bonjour, je vis en basse Normandie près de Bagnoles de l’orne. Cela fait 15ans (achat de notre résidence principale) que ces escargots sont présents. Ils sont en grand nombre, mais à part égal avec ceux des bois. Bien qu’ayant chercher, nous n’avons aucun Bourgogne dans les parages.
    Cordialement

  • Gaby

    Bonjour,

    Le jardin de notre coproprité ( a castres dans le Tarn) a été de Mars a juin envahi par les escargots turcs. Pour les plus gros, pas de soucis, j’arrive a les identifier,mais j’ai l’impression qu’il y a encore quelques escargots de bourgogne chez nous. Ils cohabitent également plutôt bien avec les limaces ( on en a plein). Malgré le temps pluvieux je repère moins les énormes escargots depuis fin août.

    Il y a une ou deux semaine, j’ai trouvé deux petits escargots transparents dans ma douche. Des jeunes je suppose. Je les maintiens en terrarium, le plus gros semble s’être entièrement recouvert de couleur, mais je n’identifie pas encore qui il est. Le plus petit prend des couleurs. ( Ils vont assez vite a se colorer) Les trois limaces qui se sont retrouvées par hasard dans notre terrarium ( on a pris la terre du jardin) semblent avoir disparus.
    Bref après lecture de votre article je vais faire plus attention a la population dans mon jardin.
    Y a t il des choses qui seraient utiles a observer en terrarium ?
    Merci!
    PS: l’idée de faire dégorger des escargots me séduisant peu… Je ne me lancerai pas en cuisine…