Dijon: la création forestière pédagogique biodiverse des écoliers dijonnais. Bourgogne (Fr). Année scolaire 2011-2012.


Au cours de l’année 2008, Forestiers du Monde® contactait la ville de Dijon pour proposer que soit désigné au sein de chaque parc urbain arboré au moins un arbre destiné naturellement à  mourir sur pied sans être abattu au premier signe de dépérissement. En effet, aucun arbre mort sur pied n’existe sur la commune de Dijon au sein des parcs arborés alors que les arbres morts remplissent une fonction écologique fondamentale, sans compter la dimension esthétique.

Les arbres morts participent de façon importante à la conservation de la biodiversité ordinaire (selon les estimations, 50% de la biodiversité d’une forêt est abritée par les arbres sénescents et morts). Or les vieux arbres, arbres sénescents et morts sont systématiquement abattus en agglomération au motif de sécurité publique.

Pourtant, un périmètre de protection pourrait être installé autour de chaque arbre sélectionné et permettrait ainsi notamment aux écoliers de découvrir l’arbre en phase de sénescence et de mort. A ce jour et à notre connaissance, aucune ville de disposait encore d’un tel programme de conservation d’arbres morts en parc urbain. Notre ambition est que Dijon innove et démontre qu’elle mérite de se classer parmi les villes les plus écologiques de France !

Bâtir une forêt « naturelle » en pleine agglomération: le défi est relevé !

En août 2009, Forestiers du Monde® proposait cette fois de bâtir avec des écoliers de Dijon une forêt pédagogique biodiverse au sein de laquelle toute intervention serait proscrite et ce afin de laisser les arbres mourir naturellement et constituer ainsi le premier site de la commune de Dijon susceptible d’accueillir d’ici plusieurs années des arbres morts sur pieds. Un site sur le territoire de Dijon fut recherché.

A l’issue de ces recherches, le périmètre du protection immédiate du champ captant des gorgets interdit d’accès pour le public est retenu.

France

Sur ce site, la présence d’arbres sénescents puis morts ne poserait pas à terme de difficultés particulières. Seuls les personnels chargés de la gestion de cet espace devraient alors être sensibilisés à la présence et la conservation de tels arbres morts.

A ce stade, il nous parait opportun d’évoquer la pertinence d’un tel boisement biodivers sur un site de protection de la ressource en eau. En effet, l’installation d’un bosquet biodivers renforcera la protection de la qualité des eaux sur le périmètre de champ captant des Gorgets de Dijon.

Bernard LECERCQ, Docteur d’État en écologie, Professeur agrégé de biologie (er), référent « Ecologie forestière » de Forestiers du Monde® précise:

  • Le boisement se situerait en amont des zones de pompage; une pollution accidentelle faible à moins de risque de se situer dans les cônes de rabattement de la nappe dus aux pompages;
  • Lors des premières années de la croissance de la forêt, les apports en matière organique seront faibles, limités aux feuilles mortes des jeunes arbres; leur décomposition produira de l’humus qui s’incorporera progressivement au sol superficiel donnant naissance au complexe argilo-humique stable; il s’y a aucun risque de relarguage massif de sels minéraux ou de composés organiques toxiques.
  • Lors du vieillissement de la forêt (dans un ou deux siècles) le stockage de matière organique dans les branches et les troncs ralentira et les phénomènes de recyclage s’intensifieront à partir des branches et troncs morts. Les composés ligno-cellulosiques du bois mort sont très lent à se minéraliser: ils sont le point de départ de tout un réseau trophique complexe qui aboutit à la formation d’humus qui lui même servira comme source d’alimentation minérale de la régénération forestière (voir les travaux connus de DUVIGNEAU 1964; le cycle des éléments biogènes dans l’écosystème forêt, rev. de bot., n°5, n°28 148p., ainsi que ceux de BOULARD et MOREAU sur l’écologie des sols). Il faut noter qu’une coupe à blanc dans un peuplement forestier mature peut effectivement provoquer un relarguage de sels minéraux: en effet l’humus du sol brusquement exposé à l’ensoleillement et remué par les engins forestiers peut se minéraliser plus rapidement; en aucun cas ce phénomène n’existe dans une forêt naturelle (en dehors d’un chablis sur une vaste surface, peu probable dans un peuplement mélangé).
  • Le rôle protecteur de l’humus forestier contre les pollutions externes est important: il fixe et immobilise les métaux lourds, les radionucléides (voir les travaux effectués à Tchernobyl par exemple), il participe à la dégradation de substances complexes polluantes comme les hydrocarbures, empêchant leur pénétration dans la nappe. Ici la situation prévue pour l’implantation de la forêt pourrait en faire un barrage efficace contre les retombées des polluants émis par l’intense circulation automobile du Boulevard du Chanoine Kir.
  • Lors de la phase de croissance les arbres pompent activement les nitrates, phosphatent et autres sels minéraux contenus dans l’eau (ici celle de la nappe sous jacente) contribuant à son épuration. Ces propriétés sont utilisées dans les travaux de génie écologique pour restaurer les qualités des eaux souterraines. De nombreux exemples démonstratifs existent avec suffisamment de recul pour prouver leur efficacité. De grandes métropoles utilisent le boisement de leurs bassins versants d’alimentation en eau potable pour restaurer la qualité des leur eau à moindre coût. Cette propriété d’épuration des nappes par la forêt est référencée dans de multiples colloques et publications. Les travaux les plus représentatifs en France sont ceux de l’équipe du Professeur DECAMPS du CNRS de Toulouse. On estime que 80% des nitrates et 70% des phosphates sont éliminés par une bande boisée de 20 m de large le long des rivières polluées. Ainsi Charles RUFFINONI du CNRS, Centre d’écologie des Systèmes Fluviaux note que : » Dans la zone alluviale garonnaise, une jeune ripisylve peut prélever en moyenne 0,38 g d’azote/j/m soit 38 fois plus qu’une prairie pâturée, 25 fois plus qu’une jeune peupleraie et 1,5 à 2 fois plus que des peupleraies mâtures. Sur un tronçon de Garonne de 120 km, nous estimons que la réhabilitation d’une ripisylve arborée de 50 m de largeur permettrait de réduire de 5,6 tonnes par jour,, durant la période de végétation, l’apport en azote des nappes alluviales au fleuve… ». Et. Rech. Syst. Agraires Dév., 29:115-137
  • il est utile de consulter les diverses fiches techniques des agences de l’eau

Il existe des précédents significatifs:

  • Les villes de New-York ou de Munich par exemple ont préféré recourir à ce procédé naturel de boisement des leurs bassins versants plutôt que d’installer de coûteuses installations de traitement des eaux.
  • Le projet LIFE nature « Restauration de la dynamique des habitats alluviaux rhénans sur l’île du Rohrschollen » initié par la ville de Strasbourg vise à restaurer la forêt naturelle sur cette île à la fois pour préserver la biodiversité mais aussi pour participer au maintien de la qualité des eaux de la nappe alluviale.
  • Plus proche de nous, la commune de Villaines-les-Prévotes a choisi de reboiser 18 ha de terres agricoles et de friches sur son périmètre de captage des eaux; elle a réussi en une quinzaine d’année à diminuer les taux de nitrates de l’eau la rendant  de nouveau potable sans traitement. Les bénéfices estimés sont de l’ordre de 400 000 euros dur la durée de révolution de la forêt (120 ans). Voir la fiche « service fournis par la biodiversité » sur le site d’ALTERRE Bourgogne http://www.alterre-bourgogner.fr

Nous estimons donc que cette création de forêt biodiverse et son évolution naturelle ne présente que des avantages aux niveaux écologique et hydrologique.

Cependant l’arrêté préfectoral en vigueur fixant les périmètres de protection ainsi que les conditions de réalisation de différents travaux au sein de ces différents périmètres n’est pas explicite en ce qu concerne les possibilités de reforestation biodiverse, concept novateur développé par Forestiers du Monde®. Il interdit d’abandonner dans le périmètre de protection immédiate toute matière organique. Or, fondamentalement, il est démontré que la forêt et son cortège de matière organique en décomposition, source d’humus forestier est particulièrement favorable à la qualité des eaux. Le complexe argilo-humique présente même la capacité naturelle de fixer bon nombre de polluants atmosphériques captés par la pluie et susceptibles de s’infiltrer dans le sol.

La notion de plantation forestière biodiverse, laquelle pourrait être incluse dans une future version de l’arrêté préfectoral applicable sur ce site pourrait être précisée par Forestiers du Monde sur simple demande de l’Autorité Régionale de Santé (ARS).

Il serait  nécessaire de préciser dans tous les arrêtés de protection des champs captants que la plantation d’une foret biodiverse, si elle s’avère possible sans dommage aux installations techniques, est autorisée.

Au regard des installations techniques, il semble possible d’installer un bosquet biodivers (plantation d’arbustes et d’arbres d’essences variées) dans l’espace formé par l’angle que constitue le quai Nicolas ROLIN avec le boulevard du chanoine Kir. La surface requise pour un tel bosquet est d’environ 1000 m² (soit un carré d’un peu plus de 30 m de coté environ). Par ailleurs, son évolutionserait facilement observable depuis la piste cyclable qui surplombe le champ captant. Ce bosquet biodivers serait composé d’une centaine de plants dont le coût à l’unité est d’environ 2 €. Si l’on compte les éventuelles protections contre les herbivores, le montant total d’achat des plants et protections est estimé à mons de 500 €. Il sera à la charge du gestionnaire de ce site.

Assemblage et architecture de bosquet biodivers: innovation et expérimentation !

La réalisation de ses bosquets est expérimentale et novatrice. Elle s’inspire de la nature lors du mécanisme de recolonisation forestière naturelle et spontanée des terres agricoles abandonnées. Les arbres et les arbustes qui composent ces bosquets biodivers sont assemblés sur le terrain selon un ordre précis. Forestiers du Monde® est à ce titre la seule ONGE en France et probablement dans le monde à développer et tester ce concept dans le cadre pédagogique de créations de forêts biodiverses.

Assemblage et architecture d'un bosquet biodivers.

Ce projet de création forestière pédagogique biodiverse urbaine pourrait être réalisé dans l’esprit de celui qui fut mené sur l’ancienne parcelle de la station d’épuration de Dijon Longvic dans le cadre de la convention Syndicat mixte du Dijonnais – Lyonnaise des Eaux – Forestiers du Monde®. La reforestation de cet espace urbain serait écologiquement bien plus intéressante que sa conservation en prairie régulièrement fauchée. En effet, l’humus issu de la forêt est garant de la qualité d’épuration des sols alors que le passage répété systématique d’un tracteur tasse le sol. A terme, au sien de cet espace boisé, les arbres pourraient mourir sur pied et ainsi constituer un refuge pour la faune sauvage qui se nourrit et recherche des arbres morts pour s’abriter.

L’engagement de la démarche pédagogique sur l’année scolaire 2011-2012

Afin que cette nouvelle forêt puisse être celle des écoliers Dijonnais, il fut convenu que trois écoles participent au projet. Ainsi, furent associées les écoles élémentaires Petit Bernard (Classe de Madame Nathalie WOUSCHILL), Alsace ( Classe de Madame Bénédicte FOULET) et Saint François de Sales (Classe de Madame Marie-Hélène DELAVICTOIRE).

Le 9 septembre 2011, Monsieur Pascal DURAND, Enseignant animateur départemental de l’Office Central de la Coopération à l’Ecole (OCCE 21) notifie aux écoles élémentaires Petit Bernard et Alsace de Dijon l’attribution du label interministériel « A l’Ecole de la Forêt » pour ce projet de création forestière pédagogique biodiverse.

Dans chacune des classes et pour permettre aux écoliers et aux enseignantes de s’approprier le projet, Forestiers du Monde® représentée par Jean-Noël CABASSY intervient au cours du mois d’octobre 2011.Il s’agit alors de présenter les notions d’écosystème forestier, d’écologie forestière élémentaire et de biodiversité végétale et animale. Les écoliers découvriront tous alors comment bâtir une forêt biodiverse !

Travail en classe de Saint François de Sales

L’intervention en classe est complétée par la présentation des matériels forestiers qui seront nécessaires pour la plantation de notre bosquet biodivers: plant en godet, pioche forestière, tuteur en acacia, protection biodégradable en bambou. la technique de plantation est également expliquée aux écoliers.

Présentation des techniques de plantation et de protection d'un plant

Le 25 novembre 2011: le grand jour !

C’est à la Saint Catherine que tout bois prend racine selon le dicton. C’est donc le vendredi 25 novembre 2011 que nous avons programmé la plantation de ce bosquet biodivers composé de 100 plants d’arbres et d’arbustes d’essences variées. Précisons ici que ces matériels forestiers (plants, tuteurs et protections biodégradables en bambou) ont été financés par la Lyonnaise des Eaux, partenaire du projet et représentée par Madame Raphaëlle LAURET, notre interlocutrice sur le terrain. En matinée, les écoliers de CM2 de Saint François de Sales, premiers arrivés sur le site, reçoivent les dernières recommandations.

Accueil des écoliers de Saint François de Sales sur le site de plantation

Puis vient le tour des écoliers, plus jeunes, de l’école Petit Bernard qui se présentent et reçoivent les mêmes recommandations.

Accueil des écoleirs de l'école élémentaire Petit Bernard de Dijon.

L’après midi, ce sera le tour des écoliers de l’école élémentaire Alsace de Dijon de se présenter pour à leur tour mettre en terre ce bosquet biodivers.

Les écoliers se répartissent ensuite sur le terrain en petit groupe et accomplissent alors le geste technique de la plantation avec l’appui de parents d’élèves bien décidés a planter eux aussi. Certains sont venus avec leur pioche !

Les étapes illustrées et commentées de la plantation

Tout commence par le creusement d’un trou dans le sol.

Creusement d'un trou dans le sol

Il faut ensuite s’assurer que la profondeur est suffisante: pour cela on glisse le plant dont les racines sont encore protégées par un godet dans le trou pour vérifier que le collet sera à terme positionné juste à la surface du trou. Sinon, on creuse encore !

Test de la profondeur du trou préalablement à la plantation

Il suffit ensuite d’ôter la protection noire en plastique pour libérer les racines des plants qui doivent dans l’instant se retrouver en terre car ce sont des organes souterrains. Les racines ne supportent pas d’être exposées à la lumière du soleil et à l’air libre.

Suppresion du godet en plastique avant mise en terre du plant.

Les racines sont mises en terre. Le plant doit être positionné verticalement. La terre fine est ramenée dans le trou autour des racines puis tassée vigoureusement.

Les racines sont recouvertes de terre fine.

Le tuteur en acacia est planté près du plant. il est destiné à maintenir la protection biodégradable en bambou qui doit être fixée avec application. La ficelle qui tient la protection est elle aussi biodégradable. D’ici trois à quatre années, la protection en bambou ici destinée à protéger nos plants contre les petits herbivores, va disparaître. Mais nos plants auront grandi. Il n’est pas nécessaire d’installer de grandes protections contre les grands herbivores tenus éloignés par la clôture de l’enceinte.

Fixation de la protection en bambou biodégradable.

Dernière étape: le paillage. Il permettra de lutter contre les plantes herbacées situées à proximité immédiate de nos plants. L’été, il conservera aux pieds des plants une relative humidité. Mais, la paille est livrée en grosses bottes; Il faut donc déjà l’acheminer jusqu’aux plants !

Transport de la paille destinée à protéger nos jeunes plants.

La paille déposée au pied de chaque plant se comporte comme un obstacle opaque à la lumière du soleil. Les herbes ne peuvent plus se développer. Ainsi nos plants bénéficient préférentiellement de l’eau de pluie. Durant la saison estivale, ce paillage permettra de conserver l’humidité et de réduire les premières années le risque de mortalité des plants par dessèchement. Et voila du bon travail !

La plantation est réussie.

La plantation dont vous trouverez ici la composition (liste des espèces d’arbres et d’arbustes mis en terre) est effectuée sous l’œil attentif de Bernard LECLERCQ, Docteur d’Etat en écologie, référent « Ecologie forestière » de Forestiers du Monde®.

Bernard LECLERCQ vérifie que les plantations sont correctement effectuées.

Les écoliers reçurent également l’appui de Monsieur Didier GUIGUE, Enseignant Formateur de l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres (I.U.F.M) de l’Université de Bourgogne à Dijon.

Didier GUIGUE, Enseignant Formateur de l'IUFM accompagne les écoliers

Monsieur Pascal DURAND, Enseignant animateur départemental de l’Office Central de la Coopération à l’Ecole (O.C.C.E. 21), partenaire du dispositif  interministériel « A l’Ecole de la Forêt », régulièrement engagé aux côtés de Forestiers du Monde® et de ses créations forestières pédagogiques biodiverses est également venu prêter main forte et réaliser un reportage photographique.

Pascal DURAND de l'OCCE 21 vient préter main forte.

Les écoliers de la classe de Madame Marie-Hélène DELAVICTOIRE de l’école Saint François de sales et lesparents accompagnateurs posent pour la postérité une fois leurs plantations achevées.

La classe de CM2 de l'école Saint François de Sales en novembre 2011

Les écoliers de l’école Petit Bernard de Dijon avec Madame Élisabeth OUDON, Directrice, et les parents accompagnateurs posent une fois leurs plantations effectuées. Notons que cette classe est venue avec un plant racines nues de jeune chêne de moins de 10 ans qui nécessitera un trou plus important pour être mis en terre. Il est visible au premier plant sur ce cliché ci-dessous. Merci à toutes et tous !

Les écoliers et les accompagnateurs de l'école Petit Bernard de Dijon

Les écoliers de la classe de Madame Bénédicte FOULET de l’école élémentaire Alsace de Dijon et les parents accompagnateurs posent aussi une fois leurs plantations achevées. Merci à toutes et à tous !

Les écoliers de l'école Alsace en novembre 2011.

Une fois les écoliers partis, nous pouvons observer que le bosquet biodivers est en place. désormais, Dijon compte une nouvelle petite forêt biodiverse dans laquelle on trouvera sans doute dans quelques décennies de vieux arbres…

La nouvelle petite forêt biodiverse de Dijon plantée en novembre 2011

Ce reportage photographique vous a plu ? Nous avons mieux et cela grâce à Messieurs François GASTAL et Mikaël JUCHNIEWSKI tous deux étudiants en Master 2 « Euromédias » à l’Université de Bourgogne de Dijon qui ont retenu Forestiers du Monde® comme structure pour y réaliser leur projet professionnel.

Ils ont ainsi assisté à cette création forestière pédagogique biodiverse dijonnaise et ont à cet occasion réalisé un reportage télévisuel digne d’un journal du 20h00 ! Ils seront d’ailleurs félicités par leur jury universitaire pour la qualité de ce travail. ce sujet aura été offert sur clef USB à tous les parents de la classe de Madame Marie Hélène DELAVICTOIRE de l’école Saint François de Sales.

Et maintenant, que va t-il se passer ?

Rappelons tout d’abord une définition de la biodiversité qui fonde le choix des essences et de leurs implantations: « La biodiversité définit le foisonnement du monde vivant (flore, faune, espèce humaine incluse) et les liens qu’entretiennent entre elles toutes ces formes de vie« .

Donnée fondamentale du projet mais logique: Au sein de ce bosquet toute intervention humaine est proscrite. Ainsi sans fauche, toutes les espèces, mêmes les plus désagréables pour nous, seront présentes, profitables et activeront les chaines alimentaires, atouts majeurs pour la biodiversité.

Nous pouvons donc espérer que dans quelques années, nous observions dans ce bosquet biodivers de nombreux insectes, oiseaux et petits mammifères désormais inféodés au milieu urbain. Ils trouveront au sein de cette biodiversité végétale les conditions propices à leur survie.

Au delà, nous espérons également que des arbres meurent de mort naturelle et abritent et nourrissent une grande variété d’espèces inféodées aux gros vieux arbres et aux arbres morts. Il s’agira donc des premiers arbres morts naturellement de vieillesse au sein de l’agglomération urbaine de Dijon. Et c’est bien ce que nous recherchions !

Un arbre meurt sur pied. Il abrite de nombreuses formes de vies.

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