La découverte des iles du Cap vert en juillet 2016 fut l’occasion pour Jean-Noël CABASSY, Co-président de l’ONGE Forestiers du Monde® de prendre contact avec Madame Marina N’DEYE PEREIRA SILVA, responsable du projet de suivi des aires protégées au sein de la direction nationale capverdienne de l’environnement basée sur l’île de Boavista.
Boa Vista, belle vue en portugais, est l’une des dix îles de l’archipel du Cap-Vert, en Afrique de l’Ouest d’une superficie de 620 km² et une population métisse de 14 450 habitants vivant essentiellement sur la ville de Sal Rei. C’est aussi le troisième plus important site de ponte dans le monde pour les tortues caouannes (Caretta caretta), l’une des 7 espèces de tortues marines du monde et la dernière des iles du cap vert accueillant encore des tortues marines jadis partout présentes.
Le premier site de ponte est situé après dans le Sultanat d’Oman et le second en Floride. Tous les ans, 3000 d’entre elles viennent y pondre !
Avec l’aide d’ONGE et de l’Union Européenne au titre du dispositif Natura 2000, le gouvernement capverdien a placé sous protection 47 aires sur l’ensemble du territoire de l’archipel. Le Cap vert est signataire de la CITES ou Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Par ailleurs, un marais sur l’île de Boa Vista est inscrit sur la liste RAMSAR ou Convention relative aux zones humides d’importance internationale particulièrement comme habitats des oiseaux d’eau, aussi couramment appelée convention sur les zones humides.
Madame Marina N’DEYE PEREIRA SILVA en qualité de responsable de la gestion des aires protégées contribue notamment à la protection de cette tortue de mer via le développement de projets pédagogiques visant à sensibiliser les jeunes capverdiens à la protection de la biodiversité marine locale.
Cet engagement au niveau de la biodiversité marine avec implication des jeunes scolaires aura convaincu l’ONGE Forestiers du Monde® de promouvoir au Cap-vert cette fois des projets pédagogiques de créations de forêts biodiverses locales. Car si à peine 10% des terres capverdiennes sont cultivables et que les paysages témoignent de l’aridité du pays, gardons présent à l’esprit que lors de la découverte des îles du Cap Vert en 1456 par les Portugais, la végétation était alors luxuriante.
Mais 600 ans d’utilisation du bois pour la cuisine, la distillerie ainsi que la libre pâture extensive des équidés et caprins aura eu raison de la majorité des peuplements forestiers.
D’autant que le Cap-Vert s’est engagé lors de la récente COP 21 à Paris à planter 8 millions d’arbres d’ici à 2030. Le premier de ces huit millions d’arbres a été planté le 30 décembre 2015 par le Premier Ministre capverdien sur l’île de Santiago.
Tenir cet objectif de 8 millions d’arbres d’ici à 2030 imposera de mobiliser la société capverdienne et notamment les écoliers dans le cadre de leur enseignement et de leur sensibilisation au développement durable. C’est la proposition formulée par l’ONGE Forestiers du Monde® qui veille à promouvoir la plantation de véritables forêts biodiverses associant toutes les espèces forestiers et arbustives locales évitant ainsi des monocultures d’espèces exotiques !
Car le Cap-Vert abrite une riche diversité biologique avec quelques espèces indigènes dont quatre espèces d’oiseaux – le moineau du Cap-Vert (Passer iagoensis), le martinet du Cap-Vert (Apus alexandri), la menacée alouette de Razo (Alauda razae) et la rousserolle du Cap-Vert (Acrocephalus brevipennis). On y trouve aussi douze espèces de lézards, cinq chauve-souris et 92 espèces de plantes, parmi lesquelles l’arbre très rare Sideroxylon mermulana ainsi que le dragonier (Dracaena draco).
Forestiers du Monde® fonde ainsi l’espoir d’engager des écoliers capverdiens dans une première démarche de création d’une forêt biodiverse composée des espèces forestières locales au nombre desquelles le très emblématique baobab, première expérimentation visant à démontrer qu’il est possible de couvrir le Cap-vert de forêts d’ici un siècle sous réserve de commencer aujourd’hui !
La création d’une représentation capverdienne de l’ONGE Forestiers du Monde® est à l’étude.
Pour plus d’information sur les protégées protégées capverdiennes :
Madame Marina N’DEYE PEREIRA SILVA
Tecnica de seguimento Ecológico,
Áreas Protegidas da Boa Vista
Delegação Regional do Ministério da Agricultura e Ambiente
Tel.: +238 2512480
TM: +238 5162377
areasprotegidasboavista.blogspot.com
TM: +238 9515104
www.linkedin.com/in/marinandeye
Super programme je serai très content si vous me tenez au courant dès initiatives prises pour la reforestation au Cap-Vert merci salutations
Bonjour. Tout d’abord merci pour votre message. Nous nous sommes rendus au Cap Vert en juillet 2016. Magnifique pays qui mérite également de voir de nouvelles forêts s’épanouir !
A cette occasion, nous avons tenté de nouer des contacts afin d’impulser localement une démarche citoyenne visant à impliquer des écoliers dans des projets de créations forestières à l’instar de ce qui se fait en France et dans d’autres pays. A ce jour, nous espérons toujours que des capverdiens s’approprient cette initiative et acceptent de fonder une représentation locale de Forestiers du Monde® afin de contribuer à l’afforestation de leur pays.
Sur quelle ile vivez vous ? Nous pouvons poursuivre cet échange directement pas courriel à l’adresse Forestiers-du-Monde.France@sfr.fr
Dans l’attente de votre réponse
Salutations forestières citoyennes.
Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde® – France
Bonjour Monsieur Cabassy,
Avez-vous des projets en cours au Cap Vert? Si oui, lesquels et sur quelle île?
J’aimerais beaucoup connaître vos activités au Cap Vert!
Cordiales salutations.
Marc Jacquat
Effectivement c’est très intéressant. Il y a sûrement de très bonnes choses à y faire.
Bonjour,
Nous sommes une promotion d’élèves directeurs d’hôpital (EHESP), dans le cadre de notre formation, nnous planifions un voyage d’étude au Cap-Vert.
Dans cette optique, nous souhaitons rendre notre voyage le plus éco-responsable possible. Ainsi, dans quelle mesure nous serait-il possible de contribuer par le biais de votre association au projet de reforestation pédagogique du Cap-Vert?
Notre objectif partagé serait de pouvoir compenser notre bilan carbone par la plantation d’arbres en partenariat avec votre organisation et l’office local pour la biodiversité du Cap-Vert.