L’escargot de Bourgogne (Helix Pomatia) en voie de disparition ? 15


Afin d’assurer la pérennité de l’espèce sauvage de mollusque répondant au nom d’Escargot de Bourgogne, “Helix pomatia” le législateur a promulgué dès 1979 des interdictions de ramassage en vue de permettre la reconstitution des populations naturelles et d’assurer sa protection pendant les périodes où elles sont particulièrement vulnérables.

Escargot de Bourgogne. Helix pomatia.

Escargot de Bourgogne. Helix pomatia.

Des prélèvements historiques incroyables de nos jours.
En l’an 1900, une pétition signée par 500 marchands d’escargot fut présentée au conseil municipal de Paris pour obtenir un plus grand emplacement aux Halles centrales où ils en vendaient plus de 1 200 000 kg par an. Dijon était un des principaux centres d’expédition: une seule maison vendait à elle seule environ 3 000 000 de spécimens par an. On imagine facilement l’impact sur les populations sauvages locales. Par ailleurs, aujourd’hui encore, l’héliciculture n’est pas parvenue à en maîtriser l’élevage.

Une espèce aux mœurs sexuelles surprenantes

A partit d’octobre, quand la température est inférieure à 10°c, il rentre en hibernation. Il se blottit dans un trou qu’il a creusé et se rétracte dans sa coquille, qu’il ferme avec un opercule. Dès le printemps par temps humide il sort et se nourrit activement de végétaux. Il assure sa reproduction d’avril à septembre. Généralement deux pontes ont lieu, l’une au printemps et l’autre au début de l’automne. Ils sont par ailleurs hermaphrodites. Ils ont cependant besoin d’un partenaire. Les spermatozoïdes vont dans les voies génitales de l’autre et vice versa. La ponte des œufs a lieu dans un trou de 10 à 60 jours après l’accouplement. Un escargot devient adulte à 3 ans et vit généralement 6 ans.

Accouplement d'escargots de Bourgognne. Helix pomatia.

Une vie d’escargot difficile…
De nombreux prédateurs (taupe, loir, lézard, pie, merle…) des parasites (nématodes, strongles…) et des maladies (la bactériose…) sont susceptibles de le détruire. Le pire de tous ses ennemis est sans aucun doute l’homme qui, par ramassage intempestif, utilisation de produits nocifs (pesticides, herbicides…) et artificialisation des territoires, a réduit considérablement les populations, surtout celles de Bourgogne. La modernisation de l’agriculture a eu des conséquences néfastes sur les populations de gastéropodes. Soit de façon directe, par l’utilisation intensive d’engrais et de pesticides, soit indirectement par la transformation des milieux. Le remembrement, l’arasement des talus, des murets de pierre, l’assèchement de zones humides, le recours à l’utilisation d’engins du type girobroyeur opérant au ras du sol, s’ils maintiennent des espaces “propres”, contribuent à la disparition des espaces privilégiés pour l’escargot.

“Helix pomatia” et la conservation de la vie sauvage en Europe
Les États membres du Conseil de l’Europe (NDLR: dont la France) constatant (…) la raréfaction de nombreuses espèces de faune sauvage et la menace d’extinction qui pèse sur certaines d’entre elles s’engagent à prendre les mesures législatives et règlementaires pour protéger les espèces de faune sauvage énumérées dans l’annexe III: Exploitation règlementée de manière à maintenir ces populations hors de danger. L’espèce Helix pomatia, Escargot de bourgogne est ainsi citée dans l’annexe III (espèces protégées) de la convention de Berne ratifiée par la France, (décret du 22 août 1990).

Un arrêté ministériel assure en France sa protection. Quelle sanction prévue par la loi ?
En France, à partir du 1er avril et jusqu’au 30 juin tout ramassage est interdit par l’arrêté ministériel du 24 avril 1979. Toute infraction à cet arrêté ministériel du 24 avril 1979, pris par le ministre chargé de la protection de la nature selon les dispositions de l’article R 412-8 du code français de l’environnement au titre de la protection de la faune et de la flore, préservation du patrimoine biologique, est passible d’une peine d’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe (NDLR: 750 Euros) conformément aux dispositions de l’article R 415-3 du code français de l’environnement.

Si en France, l’arrêté ministériel du 24 avril 1979 assure sa protection, il n’est pas pour autant sauver d’autant que nul ne mesure vraiment l’impact de cette mesure de protection faute de suivi régulier de l’état des populations sauvages. Personne à ce jour n’est en mesure d’estimer l’état de la population française d’Escargots de Bourgogne ! C’est d’ailleurs pour combler cette lacune que le Muséum d’histoire naturelle de Paris vient de demander aux particuliers de participer à un recensement national de l’ensemble des mollusques présents dans nos jardins privatifs. Cette première mesure de l’état des populations de mollusques est la condition sine qua none pour évaluer la pertinence des mesures de protection dont bénéficie notamment Helix pomatia.

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Des citoyens qui s’engagent pour dénombrer les populations d’escargot de Bourgogne

L’escargot de Bourgogne, espèce de la faune sauvage qualifiée de banale bien qu’elle bénéficie d’une législation en faveur de sa protection partielle, est peu considérée. Aussi nous proposons que les citoyens qu ile souhaitent puissent contribuer au développement ou au maintien des populations présentes dans les forêts ou les jardins privatifs en participant tout d’abord au dénombrement de spécimens. Nous présentons ici un protocole de dénombrement de spécimens élaboré par Bernard LECLERCQ, docteur d’Etat en écologie et référent Écologie forestière pour l’ONGE Forestiers du Monde® – France ainsi qu’un exemple de suivi d’une population locale.

Forestiers du Monde® a organisé le premier relâcher d’escargots de Bourgogne en France
Le Syndicat Mixte du Dijonnais présidé par Colette POPARD et Lyonnaise des Eaux, exploitant de la station d’épuration eauvitale de Dijon-Longvic ont donné leur accord pour qu’une parcelle close du site et aujourd’hui écologiquement réhabilitée, soit un lieu d’accueil des escargots de Bourgogne. Des « fondateurs » ont été lâchés le 1er juillet 2009 afin de constituer une nouvelle population. La presse fut conviée à cet évènement !

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15 commentaires sur “L’escargot de Bourgogne (Helix Pomatia) en voie de disparition ?

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Erhel, Bonjour. Merci pour votre message. Êtes vous certain qu’il s’agisse bien d’escargots de Bourgogne ? Si tel est le cas, et si vous les trouvez dans votre jardin, veillez simplement à poursuivre l’entretien de celui ci en évitant et bannissant à tout jamais tout produit de traitement chimique. S’ils sont dans votre jardin, c’est qu’ils y trouvent les conditions requises pour leur survie ! Vous pouvez vous amuser à les dénombrer d’années en années en numérotant les plus gros: avec un feutre indélébile, numérotez les et voyez ceux que vous croisez à nouveau l’année suivante. Compter les coquilles des adultes qui seront morts. Vous pourrez ainsi d’ici deux à trois ans à la fois estimer la population présente dans votre jardin et son éventuel développement. Vous pouvez aussi tenter de rapprocher les adultes afin d’assurer les rencontres en mesure d’assurer une reproduction sexuée. Et si qui sait si cette population de mollusques ne finira pas par attirer un hérisson femelle et ses petits ! C’est ce que nous avons pu observer une année au siège de Forestiers du Monde®, en pleine ville de Dijon ! Tenez nous informés des résultats ! En préservant la naturalité des sols de nos jardins, nous permettons à la vie sauvage de se développer à nouveau ! Et c’est bien que nous tentons de faire en apprenant aux écoliers à bâtir de nouvelles forêts biodiverses sur des terrains communaux non boisés ou des friches industrielles: en plantant une grande diversité de végétaux sauvages autochtones, nous amorçons la chaine de la vie sauvage ! Et bravo pour votre contribution et l’intérêt que vous portez à cette espèce sauvage. Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • CP

    Bonjour je vis actuellement en Lozère et il y a un bon nombre d’escargots de Bourgogne dans mon secteur; hélas, étant donné qu’il n’y a peu de contrôle, je vois encore des ramasseurs qui ne respectent pas les dates autorisées… Je voulais donc savoir s’il existaient des mesures ou des contrôles pour faire respecter la protection !
    Pour ma part j’ai commencé à les numérotés (environ une trentaine !), et j’essayerai de suivre l’évolution de la population locale.
    Cordialement.

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Monsieur, Bonjour. Merci pour votre courriel et pour l’intérêt que vous portez à cette espèce sauvage. Pour la protéger du ramassage illégal, il n’existe qu’une solution légale: faire constater l’infraction à l’arrêté ministériel du 24 avril 1979. Vous pouvez utilement vous adresser aux services en charge de la police de la nature et notamment les gardes forestiers locaux de l’Office National des Forêts (ONF), les inspecteurs du tout nouvel Office Français de la Biodiversité (OFB) voire encore la gendarmerie nationale. Vous trouverez les coordonnées du garde forestier du service forestier ONF local ( aujourd’hui appelé Technicien Forestier Territorial) sur le site http://www.onf.fr
      Merci de nous faire remonter les données observées dans le cadre de votre suivi de population. Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • Scemama

    Bonsoir
    J’ai récupéré un escargot de bourgogne blessé avec un trou dans la coquille . Je l’ai soigné pendant 2 semaines et l’ai mis dans ma grande jardinier encore 2 semaines avant de le relâcher il y a maintenant 3 semaines. Mais voila, je viens de trouver une trentaine de bébés dans le bac? Comment leurs trouver un endroit sûr maintenant pour augmenter leur chance de survie ? Merci pour votre aide!

  • GAUTIER NATHALIE

    Bonjour,
    Je vis en terres d’auge depuis plus de six ans et j’ai la chance d’avoir des escargots de Bourgogne Dans la haie bocagère de mon jardin, depuis peu de temps, mon voisin à planter une haie de thuyas jouxtant ma haie bocagère, je suis inquiète sur le devenir des escargots ni aura-t-il pas un changement de sol et les faire disparaître.Merci pour votre réponse.

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Madame Nathalie GAUTIER. Bonjour. Merci pour votre message. Il est évident que la plantation d’espèces indigènes comme des thuyas ne sera profitable à aucune espèce de la faune sauvage locale. L’effet recherché avec cette espèce végétale est de préserver l’intimité entre voisins car les thuyas sont toujours verts. Malheureusement les pépiniéristes sont bien incapables de refuser la vente de telles espèces qui n’ont pourtant rien à faire dans nos jardins. Nos haies de limite séparative de propriété devraient être exclusivement composées d’espèces autochtones qui de fait sont favorables à toutes les espèces de la faune sauvage, des escargots jusqu’aux oiseaux en passant par les insectes. Les haies de thuyas constituent des murs végétaux qui n’abritent plus de vie animale. Vous l’avez compris et nous sommes de plus en plus nombreux à le comprendre. Il faut continuer à divulguer la connaissance en écologie, en vile comme dans nos campagnes. Personnellement, j’ai réussi à convaincre des voisins de notre siège de planter des charmilles en lieu et place de thuyas dépérissants (car ils supportent mal la taille annuelle !). En effet, le charme supporte bien la taille et présente un caractère marcescent. En clair, il conserve ses feuilles mortes attachées aux branches durant l’automne, ce qui assure l’intimité y compris durant l’hiver. Et toute notre faune sauvage peut en profiter à la belle saison. Les haies de thuyas sont une plaie pour le maintien de la biodiversité ordinaire; Elles devraient être interdites au nom de la lutte contre l’érosion de la biodiversité ! Continuons à nous mobiliser ! Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • Fernandez

    Bonjour,
    Je voudrais savoir dans combien du temps +/- un escargot arrive a l’âge adulte (donc bon pour manger ) s’ils vous plaît ? Merci d’avance pour votre réponse 👍

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Madame, Monsieur FERNANDEZ, Bonjour. Merci pour votre intérêt pour cet article. En fait, l’escargot de Bourgogne du fait de sa semi – protection en milieu naturel peut être ramassé à compter du 1er juillet de chaque année sous réserve qu’il mesure plus de 3 cm de diamètre, sauf erreur de notre part. On comprend donc que c’est à cette taille là qu’il est préférable de le consommer, taille à partir de laquelle il aura assuré sa reproduction. On estime qu’un escargot en milieu naturel survit généralement 3 ans et meurt du fait des prédateurs et des parasites. Certains en captivité vivent plus de 10 ans. La maturité sexuelle marque l’âge adulte. Elle est généralement atteinte à 7 mois de vie pour les escargots. Naturellement, tout internaute en mesure de compléter ou corriger ces données est invité à le faire ! En espérant que ces données répondent à votre demande, recevez l’expression de nos salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • willy rownan

    bonjour
    je suis dans un petit village Besson situé dans le département de l ‘Allier, au fil des années je me suis vite aperçu que la population d escargots de Bourgogne diminuait fortement et rapidement dans ma propriété comprenant plusieurs hectares de jardins, forêts, ect*
    En début de l année 2000 je ramassais environ 300 à 400 escargots par semaine, cette année 2021 j en ramasse a peine une cinquantaine par semaine et sur le même parcours.
    c est a dire sur 5 à 6 hectares sachant que sur mes terres il n y a aucun insecticides , ni pesticides!!!!!!!!
    peut cette information vous sera utile
    cordialement
    W.ROWNAN

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      M. Willy ROWNAN, Bonjour. Tout d’abord merci pour votre témoignage. Nous faisons ce constat désormais très régulièrement: l’affaiblissement des populations d’escargots de Bourgogne jadis bien présentes et l’émergence croissante de l’escargot turc. Cette observation laisse supposer une potentielle concurrence mais la question reste scientifiquement posée. Si la population d’escargots turcs prolifèrent, c’est donc que les ressources alimentaires sont disponibles pour elle. Pour autant, l’escargot de bourgogne semble perdre place. Y aurait-il consommation des œufs d’escargots de Bourgogne par l’espèce invasive ? Comment expliquer cette perte des densités en escargot de Bourgogne ? L’hypothèse de la vulnérabilité de l’escargot de Bourgogne aux toxiques pour expliquer sa disparition face à l’escargot turc qui serait quant à lui plus résistant aux traitements ne semble pas tenir au regard de votre propre observation sur votre terrain totalement naturel. Beaucoup d’hypothèses restent à ce jour sans réponse. Reste que vous pouvez agir en tentant de limiter la population d’escargots turcs et en favorisant autant que possible la reproduction des escargots de Bourgogne en veillant à stopper tout ramassage. Nous tentons cette expérience en rapprochant systématiquement deux spécimens d’escargots de Bourgogne lorsque nous les découvrons…On reste en contact. Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®

  • Linossier

    Bonjour j’habite dans le beaujolais ,j’ai repéré sur un terrain en face de chez moi un colonie d’escargots Helix cinctha me semble t il . Cette variété n’étant pas présente dans nos regions.
    Ce terrain est maintenant a vendre pour construction !! Comment faire pour les protégés des pelleteuses !!!

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      M. Pierrot LINOSSIER, bonjour. Merci pour votre réaction et votre commentaire. Même protégées par la loi, préserver des espèces est un combat difficile à mener et encore plus difficile à gagner. Nous sommes confrontés à de telles situations et estons en justice chaque fois que cela est possible. Sachez que dans l’affaire du défrichement de la forêt communale de Pernand vergelesses (commune viticole de réputation internationale) pour permettre à 6 viticulteurs d’accroitre leurs exploitations viticoles en viticulture raisonnée (donc polluante ! ), nous avons réussi à faire annuler l’arrête préfectoral qui autorisait la destruction légale de spécimens d’espèces protégées et pour autant, le ministère de la transition écologique vient de faire appel de cette décision alors qu’on aurait pu s’attendre à un soutien du ministre chargé de la protection de la biodiversité. mais le lobby viticole est à la manœuvre… et nous ne sommes que de simples citoyens, réunis en association Loi 1901, avec notre seule conscience de l’intérêt général comme guide ! Avez vous la possibilité de mobilier une association locale de protection de la nature et si elle n’existe pas pourquoi ne pas la fonder ? Courage ! Salutations forestières citoyennes. Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®.

  • Suzanne

    Bonjour,
    Reconnaissante de trouver votre article ce 28/06/2022 et pouvoir parler de nos beaux escargots.
    En Haute Saône à Villers Bouton, une association d’Enfants possède un terrain
    viabilisé, refuge oiseaux avec la L.P.O de Franche Comté.
    Notre terrain héberge tout naturellement quelques beaux escargots de Bourgogne
    que nous savions être protégés. Ils ont l’air heureux chez nous.
    Nous ne les touchons pas, nous les admirons, les observons et découvrons leur beauté,
    nous les prenons en photo. Nous respectons les endroits où ils aiment se cacher
    ou sortir par temps de pluie. Nous faisons attention qu’il n’y en ait pas dans l’herbe, là
    où nous marchons pour ne pas en écraser.
    Qu’ils soient de Bourgogne ou autre, nous n’écrasons pas les escargots. Nous respectons
    la biodiversité. Nous espérons qu’il n’y ait pas de prédateurs à escargots dans notre terrain
    qui fait 26 ares.
    Merci de m’avoir lue, et au besoin merci pour des conseils pour nos escargots afin de les rendre
    encore plus heureux.

    • Jean-Noël CABASSY Auteur de l’article

      Suzanne, bonjour. merci pour votre commentaire. Notre inquiétude vient de l’absence de connaissances scientifiques suffisantes pour estimer le risque de substitution d’une population d’escargots de Bourgogne par une population d’escargots turcs, faute de recherches sur ce sujet. Il est vraisemblable, mais pas encore prouver, que les deux espèces exploitent les mêmes ressources alimentaires. Et l’espèce Helix lucorum est particulièrement vigoureuse, probablement aussi faute de prédateurs naturels locaux pour réguler sa population. Il nous faut donc être vigilants et surtout observateurs. En partageant nos observations respectives, nous pourrions établir une connaissance empirique et ainsi proposer des actions efficaces pour préserver la diversité locale de nos mollusques autochtones. Salutations forestières citoyennes; Jean-Noël CABASSY Forestiers du Monde®